Maison à Plougrescant

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Plougrescant, "presqu'île de l'échappée belle", commune de près de 1500 habitants, subtil dosage entre mer et campagne, doit essentiellement sa célébrité à une petite maison coincée entre les rochers. Mais la commune ne se résume pas à cette image d'Epinal.
Sur la Côte des Ajoncs, déchiquetée comme nulle autre, à l'ouest de l'estuaire du Jaudy, un labyrinthe de petites routes vous fera découvrir tous les aspects de Plougrescant : Porz-Hir, la pointe du Château, le Gouffre, Pors-Scaff... Au bourg, la chapelle Saint-Gonéry au clocher penché drôlement comme une tour de Pise, ressemble à l'intérieur à une petite Sixtine paysanne avec son plafond de bois peint de naïves scènes bibliques.
La côte sauvage faite de rochers et de galets où le sable ne s'étend que dans de petites criques est un véritable dédale où le promeneur se perd facilement. Parsemée de sentiers, telle un labyrinthe, elle aboutit à l'extrême Nord à la Pointe du Château. Le territoire de Plougrescant se développe également au large. Plusieurs îles en font partie, toutes classées et protégées : Loaven, Itron-Maria, Er, Evinec, mais aussi l'île Verte et les îles Kerlabon.
Dans les landes, à l'abri de vallons ou derrière les arbres cachant jalousement les anciennes pierres, vous pourrez aller à la découverte des demeures qui y furent construites, il y a bien longtemps. Vous y trouverez peut-être le château de Kergrech dont les fondations datent du 12ème siècle, de Keralio en Plouguiel ou encore des manoirs de Gouermel, de Laouenan et de Kergrescant, construits à partir du début du 16ème siècle.
Les terres de la presqu'île ont été foulées, il y a bien plus longtemps encore, par quelques ancêtres celtes qui y laissèrent le menhir du Roudour ou encore le tumulus du Castel. Plus tard, ce sont des visiteurs romains qu'accueillit Plougrescant : il y subsiste de modestes vestiges d'une voie romaine qui menait à Tréguier.